L’impact de la qualité institutionnelle sur l’attractivité des investissements directs étrangers en Afrique
L’objectif de ce document est de mettre l’accent sur l’attractivité des pays africains des investissements directs étrangers qui peuvent être liée à des variables macroéconomiques traditionnellement analysées et confirmées, mais aussi à d’autres variables récentes relative au climat politique lié...
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Formato: | article |
Lenguaje: | AR EN FR |
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ajps publications
2015
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/0e5bc3fa7c3d4f39b71a4830fb2dc74e |
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Sumario: | L’objectif de ce document est de mettre l’accent sur l’attractivité des pays africains des investissements directs étrangers qui peuvent être liée à des variables macroéconomiques traditionnellement analysées et confirmées, mais aussi à d’autres variables récentes relative au climat politique lié au développement de l’économie institutionnelle. L’analyse de cette attractivité et ses caractéristiques montrent la faible influence de ces déterminants institutionnels sur les entrées d’IDE, cette influence négative qu’est en contradiction avec des études récentes et l’apport théorique dont l’impact est positif. Il semble que le climat des affaires non propice encourage cette attractivité. Les résultats confirment l’impact positif tu taux de change, le degré d’ouverture et la taille de marché sur les entrées d’IDE. Notamment, la qualité institutionnelle, à travers la stabilité politique, la voix et responsabilité, et la qualité du régulateur ont un impact négatif sur l’amélioration de l’attractivité des pays africains en matière d’IDE. Tandis que d’autres variables institutionnelles ne sont pas significatives, telles que l’efficacité du gouvernement, le contrôle de la corruption et le rôle de la loi.
Du point de vue de l’investisseur étranger, la plupart des pays africains présentent des obstacles gigantesques à l’investissement, notamment : la corruption et les lourdeurs démocratiques, la faiblesse des systèmes judiciaires, l’insuffisance des infrastructures, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et les craintes d’instabilité politique. Pour réduire la corruption et la bureaucratie et améliorer l’image de ces pays, il faut mettre en place des centres spécialisées où les investisseurs pourraient se procurer toutes les licences et autre autorisations nécessaires, au lieu de devoir affronter une multitude des obstacles administratives qui prennent du temps et permettent aux responsables locaux d’exiger des pots-de-vin ou autres avantages personnels. En plus, l’instabilité politique et les différents conflits et violences qui se trouvent dans beaucoup des pays africains découragent les entrées d’IDE. Même les pays éloignés des zones de conflit ne sont pas épargnés de cette image négative. La stabilité politique et l’absence des violences est l’un des premiers déterminants si l’on veut faire de ces pays un pole d’investissement plus attrayant à long terme. De même, le cadre légal, réglementaire et juridique du pays est primordial dans l’implantation des entreprises ce qui semblent nécessaire de réformer : le droit des sociétés, le droit du travail, le droit de l’environnement, la réglementation de la commande publique et son accessibilité aux entreprises à capitaux étrangers et le fonctionnement du système judicaire.
mots cle:obstacles,conflit,entreprise,legal,judiciare.
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