La fronde et la crosse. Aspects cynégétiques du débat entre « textualisme » et « contextualisme » en histoire des idées
Cet article se propose de revoir le débat classique en histoire des idées politiques entre Leo Strauss (et les « straussiens ») et l’école de Cambridge, en particulier Quentin Skinner, sous l’angle du mystère, du secret et de la chasse aux signes. La notion de « chasse », comprise à la fois comme cy...
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
Publicado: |
Érudit
2015
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/232d205e0b5749ca969b404d8f2b0337 |
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Sumario: | Cet article se propose de revoir le débat classique en histoire des idées politiques entre Leo Strauss (et les « straussiens ») et l’école de Cambridge, en particulier Quentin Skinner, sous l’angle du mystère, du secret et de la chasse aux signes. La notion de « chasse », comprise à la fois comme cynégétique du pouvoir et pratique textuelle de la pensée politique, permet de comparer une méthode interprétative, celle de Strauss, qui prétend retrouver les questions essentielles de la philosophie dans une démarche mystérieuse de lecture « entre les lignes » avec celle du « contextualisme » de l’école de Cambridge qui propose plutôt la mise au jour du vouloir-dire de l’auteur au moyen d’une étude du contexte dans lequel il a écrit. À partir de cette comparaison, nous proposons de mettre à l’épreuve les affirmations des deux écoles par l’« onomasiologie » de leurs pratiques intellectuelles (traduction et commentaire de textes). En conclusion, nous proposons de voir ce débat comme le lieu d’une décision quant au mystère : en dévoiler la vérité ultime ou l’entretenir pour les générations à venir.
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