La religion et la culture à l’épreuve de la sémiosphère : élucidation d’un faux dilemme
L’avènement de la culture laïque a eu pour effet de transformer la distinction persistant entre les notions de culture et de religion. Il y a un siècle, la culture n’était qu’un des nombreux systèmes symboliques dépendant du vaste domaine de la religion. Au cours du siècle dernier, et sans doute dès...
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
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2016
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/2e9c612fe2de4f069c3688856197f9a1 |
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Sumario: | L’avènement de la culture laïque a eu pour effet de transformer la distinction persistant entre les notions de culture et de religion. Il y a un siècle, la culture n’était qu’un des nombreux systèmes symboliques dépendant du vaste domaine de la religion. Au cours du siècle dernier, et sans doute dès les premiers écrits de Max Weber, la religion a périclité jusqu’à ne plus correspondre qu’à l’un des nombreux systèmes symboliques concurrents à l’intérieur du vaste domaine de la culture. Cet article propose d’examiner un cas transitoire permettant d’aborder le débat de la hiérarchisation des systèmes symboliques de la religion et de la culture. L’objectif est de parvenir à montrer que ces deux domaines conçus comme distincts procèdent en fait d’un même fondement sémiotique. L’emploi des mots « culture » et « religion », leur sémiose historique et leur agencement dialectique seront analysés au regard d’une synthèse effectuée entre les thèses de Clifford Geertz sur l’ethos et celles de Youri Lotman sur la sémiosphère. Il s’agira enfin de mettre en relief certaines difficultés éthiques et scientifiques soulevées par l’usage actuel de ces mots.
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