La Fenêtre. Sémiologie et histoire de la représentation littéraire d'Andrea Del Lungo
Andrea Del Lungo signe une étude sémiologique de l’image de la fenêtre dans la littérature. L’approche privilégiée par l’auteur, qu’il nomme sémiologie historicisée, se trouve au croisement de la théorie et de l’histoire : « Le texte doit être considéré à la fois comme objet esthétique et comme prod...
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
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Érudit
2014
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/4ac32fec4e8e4b46816a91106d817cb4 |
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Sumario: | Andrea Del Lungo signe une étude sémiologique de l’image de la fenêtre dans la littérature. L’approche privilégiée par l’auteur, qu’il nomme sémiologie historicisée, se trouve au croisement de la théorie et de l’histoire : « Le texte doit être considéré à la fois comme objet esthétique et comme produit ou témoignage, au sens large, d’une culture. » (p. 14) Cette posture lui permet d’entrer dans les textes, de faire l’analyse exhaustive d’un certain nombre de détails, qui ont toujours à voir avec la fenêtre (le cadre, le regard, l’écran, etc.), tout en lui accordant la liberté de se tenir à la surface des œuvres, d’en observer la paroi externe, son apport dans le tissu social, pour révéler les traces que ces œuvres ont conservé du monde qui les environne. La fenêtre agit ainsi comme un signe, au sens où elle permet d’articuler un passage entre le fini de l’œuvre et l’infini du monde auquel elle renvoie, « entre la concrétude du réel et sa figuration dans l’imaginaire littéraire » (p. 17). |
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