Le 6 septembre 1930 en Argentine : un Coup d’Etat investi de révolutions

Le soulèvement militaire du 6 septembre 1930, commandé par le général José Felix Uriburu, constitue l’un des points de rupture traditionnels de l’histoire contemporaine argentine. Après plusieurs mois de crise politique, sociale et économique, il provoque la chute du gouvernement constitutionnel dir...

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Autor principal: Marianne Gonzalez Aleman
Formato: article
Lenguaje:EN
FR
PT
Publicado: Centre de Recherches sur les Mondes Américains 2007
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Acceso en línea:https://doaj.org/article/697cf54f953043c88fb38d95de810b58
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spelling oai:doaj.org-article:697cf54f953043c88fb38d95de810b582021-12-02T10:30:20ZLe 6 septembre 1930 en Argentine : un Coup d’Etat investi de révolutions1626-025210.4000/nuevomundo.5385https://doaj.org/article/697cf54f953043c88fb38d95de810b582007-05-01T00:00:00Zhttp://journals.openedition.org/nuevomundo/5385https://doaj.org/toc/1626-0252Le soulèvement militaire du 6 septembre 1930, commandé par le général José Felix Uriburu, constitue l’un des points de rupture traditionnels de l’histoire contemporaine argentine. Après plusieurs mois de crise politique, sociale et économique, il provoque la chute du gouvernement constitutionnel dirigé par le président Hipólito Yrigoyen, et rompt une continuité institutionnelle qui, depuis 1862, avait difficilement réussit à s’installer. Souvent étudié pour son caractère de révélateur de la crise de la démocratie argentine et de son système de partis, ou appréhendé en tant que point de départ de l’entrée en politique d’une caste militaire de plus en plus influencée par les milieux nationalistes, la révolution de 6 septembre 1930 a toujours été prise en tant que telle, sans que sa dénomination même ne soit vraiment discutée, historicisée, mise en question. Il est vrai que dès les premières heures de la journée de septembre, l’ensemble des acteurs et des observateurs de l’événement s’accordèrent presque spontanément à parler de « révolution ». Cependant, il est clair que le mot « révolution », n’a pas signifié la même chose selon le type d’acteurs et a porté des projets différents. Dans ce sens, le mouvement minoritaire des nationalistes a du composer avec une multiplicité d’autres acteurs pour qui la journée de septembre constituait une révolution d’un autre type. Nous nous proposons donc d’analyser le sens donné à ce terme par les différents acteurs en jeu, afin de comprendre de quelle manière cet événement s’insère dans la culture politique des années 1930, et d’évaluer s’il correspond réellement à un coup d’Etat destiné à remettre en cause une démocratie délégitimée.Marianne Gonzalez AlemanCentre de Recherches sur les Mondes AméricainsarticleArgentinenationalismerévolutioncoup d’ÉtatmilitairesAnthropologyGN1-890Latin America. Spanish AmericaF1201-3799ENFRPTNuevo mundo - Mundos Nuevos (2007)
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Marianne Gonzalez Aleman
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