Patrimoine et migration : processus transnationaux de collaboration, construction et légitimation à partir de deux études de cas (Nahua et Mayas vers les États-Unis)
Les minorités culturelles ont parfois eu besoin de chercher auprès d’organismes internationaux des formes de légitimité pour leurs productions artistiques ou de s’aider d’acteurs transnationaux pour obtenir une reconnaissance dans leur contexte national et s’engager dans un processus de patrimoniali...
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Autores principales: | , |
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Formato: | article |
Lenguaje: | EN FR PT |
Publicado: |
Centre de Recherches sur les Mondes Américains
2017
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://doaj.org/article/74461b4706864b59882018ced9eb1e5a |
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Sumario: | Les minorités culturelles ont parfois eu besoin de chercher auprès d’organismes internationaux des formes de légitimité pour leurs productions artistiques ou de s’aider d’acteurs transnationaux pour obtenir une reconnaissance dans leur contexte national et s’engager dans un processus de patrimonialisation. Dans cette communication, on s’interrogera sur les individus – migrants, artistes, entrepreneurs culturels, militants politiques ou contestataires, anthropologues, associatifs, institutionnels – et sur les communautés transnationales qui participent au transfert d’objets ou de pratiques depuis leurs cadres habituels au monde de la conservation et de l’animation culturelle. Quels sont les rôles et les formes de collaboration de chaque type d’acteur dans cette « chaîne patrimoniale » ? À partir de quelles ressources, de quels branchements régionaux, nationaux et transnationaux déploient-ils leurs actions ? Pour aborder ces questionnements, on croisera deux études de cas : celle des mutations patrimoniales des peintures sur papier d’écorce appelées amates, réalisées par les peintres nahuaphones du fleuve Balsas (sud-ouest du Mexique) ; et celle du processus de patrimonialisation d’une pratique religieuse originaire du Guatemala – le culte de San Simon – dans la ville de Los Angeles aux États-Unis. Ces deux cas permettront d’aborder les formes de valorisation interne et externe mises en œuvre, leur évolution dans le temps, leurs enjeux, et le rôle des mobilités dans les processus de reconnaissance et de patrimonialisation. |
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