Relations, positionnalités partagées et critiques anticoloniales
Cet abécédaire aborde la collaboration comme une pratique permettant l’élaboration des discours anticoloniaux en circulation aujourd’hui. Nous étudions trois modes de collaboration : un recueil de correspondance entre écrivain·e·s autochtones et québécois·e·s, Aimititau ! Parlons-nous ! (2008), une...
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Autores principales: | , |
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Formato: | article |
Lenguaje: | EN FR |
Publicado: |
Association des Professeur-e-s de Français des Universités et Collèges Canadiens (APFUCC)
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://doaj.org/article/8ff5b4084cf34e169d13f516f262c175 |
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Sumario: | Cet abécédaire aborde la collaboration comme une pratique permettant l’élaboration des discours anticoloniaux en circulation aujourd’hui. Nous étudions trois modes de collaboration : un recueil de correspondance entre écrivain·e·s autochtones et québécois·e·s, Aimititau ! Parlons-nous ! (2008), une anthologie de nouvelles inédites écrites par des auteur·rice·s autochtones, Amun (2016), et notre collaboration critique comme chercheuses colonisatrices blanches engagées dans la corésistance en études littéraires autochtones, une position que nous travaillons à définir dans ce qui suit. Nous théorisons la collaboration qui a mené à l’écriture de cet article comme une méthodologie de recherche, à travers la matérialité de notre pratique d’écriture à deux et de nos perspectives critiques qui se développent en relation aux textes théoriques et littéraires autochtones. Nous constatons que toute collaboration repose sur des relations, établies ou à faire. Nous cherchons à voir comment ces relations se situent dans le contexte où le colonialisme de peuplement se perpétue à travers différents rapports de force, exprimés dans la littérature et dans les interactions en recherche. Nous avançons aussi qu’on ne peut pas penser la collaboration sans aborder la positionnalité. Comment les personnes en relation se positionnent-elles face à l’héritage du colonialisme ? La positionnalité est une affirmation de la façon dont on s’inscrit dans notre contexte sociohistorique, dont on est marqué comme sujet par nos choix théoriques et politiques et dont on se place dans notre histoire personnelle. Nous proposons le concept de « positionnalité partagée » pour réfléchir à la prise de position qui se fait toujours en rapport à d’autres : notamment entre personnes autochtones, entre blanc·he·s et entre individus autochtones et non autochtones. |
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