Erosion fluviale et mutations morphométriques du drainage dans le secteur aval du barrage de Lagdo (Bassin de la Bénoué, Nord-Cameroun)
<p>La présente étude s'intéresse à la dynamique du drainage de la Bénoué, par comparaison de deux situations à savoir, celles d'avant et après implantation d'un barrage à Lagdo (1975–2016). En effet, jusqu'en 1983, aucun barrage n'existait sur la Bénoué. La mise en pla...
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Formato: | article |
Lenguaje: | EN |
Publicado: |
Copernicus Publications
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://doaj.org/article/9244a2a9696040a081e9d4d030b98fc0 |
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Sumario: | <p>La présente étude s'intéresse à la dynamique du drainage de
la Bénoué, par comparaison de deux situations à savoir, celles
d'avant et après implantation d'un barrage à Lagdo (1975–2016). En
effet, jusqu'en 1983, aucun barrage n'existait sur la Bénoué. La
mise en place de cet ouvrage a non seulement modifié l'équilibre
environnemental du bassin versant, mais actionné des dynamiques humaines
et physiques importantes. On y note une modification des modules
hydrologiques, tandis que les processus morphogéniques se sont
accélérés dans le secteur aval, et se révèlent à
travers des glissements fréquents de berges. Il est question dans ce
travail de caractériser l'évolution du drainage par l'entremise des
indicateurs morphométriques et d'en évaluer les impacts ou enjeux.
Pour ce faire, des observations de terrain ont été faites, des
enquêtes/entretiens ont été menés auprès des riverains,
et une base de données géoreférencées a été
constituée sous Qgis 2.6.1 afin de faciliter les analyses diachroniques
du drainage. Il en ressort que les activités morphogéniques ayant
cours dans ce secteur sont de plus en plus actives. Il y a également une
revalorisation positive des caractéristiques actuelles des méandres,
comparativement à la situation de 1975. Les longueurs d'onde et les
amplitudes des méandres n'ont connus que de légères
modifications, tandis que la largeur moyenne des sections est
régulièrement passée de 121,77 m en 1975 à 169,08 m en 2016.
En comparant les différentes sections définis dans le cadre de cette
analyse, on se rend également compte que les largeurs érodées
plein bord s'étendent en moyenne de 1,47 m an<span class="inline-formula"><sup>−1</sup></span>, alors que les
pertes en terre par section sont de l'ordre de 0,63 ha an<span class="inline-formula"><sup>−1</sup></span>.
Globalement, les impacts évalués ou ressentis s'avèrent non
négligeables d'où les propositions faites afin de juguler
l'aléa.</p> |
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