Le nomadisme du signe dans les « pseudographies » de Christian Dotremont et d’Henri Michaux
Cet article souligne les limites d’une approche sémiologique dualiste à l’épreuve d’œuvres autant plastiques que littéraires qui présentent des signes hybrides – c’est-à-dire disposant, à la fois ou successivement, de qualités iconiques, plastiques et scripturales. Il est difficile de saisir le régi...
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
Publicado: |
Érudit
2013
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/99831430426e496a9495c29ca0704a46 |
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Sumario: | Cet article souligne les limites d’une approche sémiologique dualiste à l’épreuve d’œuvres autant plastiques que littéraires qui présentent des signes hybrides – c’est-à-dire disposant, à la fois ou successivement, de qualités iconiques, plastiques et scripturales. Il est difficile de saisir le régime sémiotique à l’œuvre dans le logogramme de Christian Dotremont et dans les idéogrammes imaginaires d’Henri Michaux si l’on ne considère pas le glissement permanent d’un ordre de signes à un autre, voire la double appartenance simultanée, plastique et graphique, de certains d’entre eux. Contrariant le système notationnel et/ou y échappant, déterritorialisant les fonctions de l’écriture, disposant régulièrement et alternativement des qualités du signe iconique, plastique, puis graphique, les peintures graphiques de Dotremont et de Michaux proposent un nomadisme du signe inscrit (s’agissant de sa forme comme de son statut) et requièrent une lecture intégrationnelle (Harris, 1993) – c’est-à-dire appréhender le signe graphique en prenant en compte le fait qu’il est décontextualisé et intégré à un autre système sémiotique, en l’occurrence plastique ou iconique, et vice versa. |
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