Hacia una globalización de la memoria
Dans des contextes différents et malgré la diversité des héritages historiques, depuis trente ans la relation avec le passé a tendance à s’unifier, à se « mondialiser », a susciter des représentations collectives et des actions publiques qui, au moins en apparence, se ressemblent de plus en plus. Ce...
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Formato: | article |
Lenguaje: | EN FR PT |
Publicado: |
Centre de Recherches sur les Mondes Américains
2015
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://doaj.org/article/a1363dba32744e20be64137c3a5a0b91 |
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Sumario: | Dans des contextes différents et malgré la diversité des héritages historiques, depuis trente ans la relation avec le passé a tendance à s’unifier, à se « mondialiser », a susciter des représentations collectives et des actions publiques qui, au moins en apparence, se ressemblent de plus en plus. Cela peut être observer à travers la mise en évidence des temporalités comparatives et une chronologie de la mémoire des épisodes traumatiques, mais aussi à travers l’émergence d’un nouvel espace publique mondial qui contribue à unifier la place respective du passé, du présent et du futur, en insistant sur l’importance des souvenirs. Entre autres aspects, cette mondialisation se caractérise également par la montée en puissance de la figure de la victime qui témoigne, même tardivement, de ses souffrances, particulièrement devant des cours de justice ou des commissions de la vérité et de réconciliation. D'une manière générale, ce nouvel espace s’exprime par les actions de la société civile dans sa lutte pour une prise de conscience, par rapport aux crimes du passé, qui pourrait déboucher dans des formes de reconnaissance et de réparation publiques sans prendre en compte le temps écoulé |
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