Le cadre du miroir
Si l’on parle d’art et de public, on en vient rapidement à ce que le public est censé voir. On dit alors « le public voit ». Ou « le public fait l’expérience... ». Parfois, « chacun peut y voir ce qu’il veut », mais en général, personne ne voit rien. Parfois, le public est autorisé à faire des assoc...
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Formato: | article |
Lenguaje: | ES FR IT |
Publicado: |
Osservatorio Processi Comunicativi
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://doaj.org/article/a555778c33f5443bb1a166ccbfc3072a |
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Sumario: | Si l’on parle d’art et de public, on en vient rapidement à ce que le public est censé voir. On dit alors « le public voit ». Ou « le public fait l’expérience... ». Parfois, « chacun peut y voir ce qu’il veut », mais en général, personne ne voit rien. Parfois, le public est autorisé à faire des associations, basées ou non sur une ligne directrice avec des thèmes, des couleurs ou des citations. Parfois, il est fait référence à une mémoire collective, à une tradition dominante ou à un fait obscur. Le public « peut compléter l’œuvre d’art », dit-on alors, car « sans le public, il n’y a pas d’art ». Mais en regardant une œuvre d’art, nous voyons bien plus que l’œuvre. Que voyons-nous vraiment ? |
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