Le chat-monstre dans Meigetsu-ki de Fujiwara no Teika : première occurrence du terme nekomata dans la littérature japonaise ?

La figure diabolisée du chat dans la littérature japonaise évolue sans cesse au cours de l’époque médiévale, et nous prenons ici l’exemple d’un chat-monstre nommé nekomata. L’un des exemples littéraires les plus connus se trouve dans les Heures oisives (Tsurezure-gusa), ouvrage écrit vers 1...

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Detalles Bibliográficos
Autores principales: Kôji Watanabe, Tomomi Yoshino, Olivier Lorrillard
Formato: article
Lenguaje:EN
ES
FR
Publicado: UGA Éditions 2021
Materias:
P
Acceso en línea:https://doaj.org/article/b21094b2ea42417b90cc6ecf66aa30b0
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Descripción
Sumario:La figure diabolisée du chat dans la littérature japonaise évolue sans cesse au cours de l’époque médiévale, et nous prenons ici l’exemple d’un chat-monstre nommé nekomata. L’un des exemples littéraires les plus connus se trouve dans les Heures oisives (Tsurezure-gusa), ouvrage écrit vers 1330 par Yoshida Kenkô. Il semble cependant que le terme nekomata soit apparu un siècle plus tôt, comme le montre l’entrée du 2 août 1233 dans le Journal de la lune brillante (Meigetsu-ki) de Fujiwara no Teika, l’un des plus grands poètes de son temps. Nous analyserons donc ce texte de première importance pour comprendre les origines de cette figure littéraire, puis tenterons de comprendre le sens de l’expression nekomata.