Contrepoint américain de la Nativité et de la Passion du Christ. La Pasión según San Marcos d’Oswaldo Golijov et El Niño de John Adams, deux opéras de la fin du millénaire

L’article présente deux opéras créés en 2000 : La pasión según San Marcos, d’Oswaldo Golijov, et El Niño, de John Adams. Ces deux œuvres témoignent d’un multiculturalisme, manifestent un métissage musical et intègrent des thématiques américaines, qui justifient de les rapprocher malgré tout ce qui l...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Erwan Dianteill
Formato: article
Lenguaje:EN
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PT
Publicado: Centre de Recherches sur les Mondes Américains 2014
Materias:
Acceso en línea:https://doaj.org/article/b65d9e9f66064d1cafcd463cb2b3c784
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Descripción
Sumario:L’article présente deux opéras créés en 2000 : La pasión según San Marcos, d’Oswaldo Golijov, et El Niño, de John Adams. Ces deux œuvres témoignent d’un multiculturalisme, manifestent un métissage musical et intègrent des thématiques américaines, qui justifient de les rapprocher malgré tout ce qui les sépare. L’opéra de O. Golijov est une commande allemande pour célébrer les 250 ans de la mort de Jean-Sébastien Bach. Le compositeur, issu d'une famille juive d'Europe centrale installée en Argentine, met en musique les derniers chapitres de l’Évangile de Marc. Il s’agit d’une œuvre latino-américaine particulièrement originale, à la fois catholique et africaine, où perce aussi le judaïsme par l’utilisation de la langue araméenne et de la prière du kaddish. L’opéra de J. Adams, quant à lui, traite de la naissance de Jésus, dont l’appellation en espagnol, El Niño, désigne également un phénomène climatique qui peut frapper les côtes du Pacifique oriental, que des secteurs chrétiens évangéliques et New Age ont interprété comme des signes de la fin des temps. Œuvre californienne, État où Adams a longtemps vécu, la partition s’inscrit dans le courant minimaliste.