Écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature
Depuis son émergence au début des années 1990, un ardent débat prend place au sein de l’écocritique quant à la capacité de la littérature à référer au monde. D’une part, les tenants d’un néoréalisme se contentent d’envisager la représentation du monde selon les préceptes flous de la mimésis ; de l’a...
Guardado en:
Autor principal: | |
---|---|
Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
Publicado: |
Érudit
2017
|
Materias: | |
Acceso en línea: | https://doaj.org/article/c4a65cf55629484995b790362aa1019c |
Etiquetas: |
Agregar Etiqueta
Sin Etiquetas, Sea el primero en etiquetar este registro!
|
id |
oai:doaj.org-article:c4a65cf55629484995b790362aa1019c |
---|---|
record_format |
dspace |
spelling |
oai:doaj.org-article:c4a65cf55629484995b790362aa1019c2021-12-02T02:53:06ZÉcocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature1929-090Xhttps://doaj.org/article/c4a65cf55629484995b790362aa1019c2017-06-01T00:00:00Zhttp://revuecygnenoir.org/numero/article/vignola-ecocritique-ecosemiotiquehttps://doaj.org/toc/1929-090XDepuis son émergence au début des années 1990, un ardent débat prend place au sein de l’écocritique quant à la capacité de la littérature à référer au monde. D’une part, les tenants d’un néoréalisme se contentent d’envisager la représentation du monde selon les préceptes flous de la mimésis ; de l’autre, les défenseurs du poststructuralisme soutiennent que la disjonction entre nature et culture est irrémédiable. Une voie mitoyenne avancée par Lawrence Buell suscite l’adhésion depuis le milieu des années 2000, entre la reconnaissance des catégories culturellement construites, qui orientent notre rapport à l’environnement, et l’acceptation d’une certaine capacité de la littérature à référer au monde. Mais cette posture de compromis, qui mise sur un principe dialectique vague et indéterminé, ne permet pas de constituer un modèle théorique solide capable de conférer à l’écocritique une compétence particulière et distincte pour aborder la littérature. L’écocritique doit désormais engager un réel dialogue entre écologie et théorie littéraire pour dépasser les apories de ses modèles représentationnels. Cet article examine les solutions théoriques qu’offre l’écosémiotique à l’impasse actuelle en écocritique. En s’appuyant sur la conception du signe de Charles S. Peirce et la théorie de l’Umwelt de Jakob von Uexküll, l’écosémiotique met en valeur le rapport de continuité qui existe entre la culture et la nature. Il est suggéré de reprendre à l’écosémiotique ses bases théoriques pour fonder un modèle représentationnel continuiste en écocritique.Gabriel VignolaÉruditarticlesemioticsecocriticism et theory of literatureécocritiqueécosémiotiquelittératureétudes littérairesPhilosophy (General)B1-5802Social sciences (General)H1-99FRCygne Noir, Iss 5 (2017) |
institution |
DOAJ |
collection |
DOAJ |
language |
FR |
topic |
semiotics ecocriticism et theory of literature écocritique écosémiotique littérature études littéraires Philosophy (General) B1-5802 Social sciences (General) H1-99 |
spellingShingle |
semiotics ecocriticism et theory of literature écocritique écosémiotique littérature études littéraires Philosophy (General) B1-5802 Social sciences (General) H1-99 Gabriel Vignola Écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature |
description |
Depuis son émergence au début des années 1990, un ardent débat prend place au sein de l’écocritique quant à la capacité de la littérature à référer au monde. D’une part, les tenants d’un néoréalisme se contentent d’envisager la représentation du monde selon les préceptes flous de la mimésis ; de l’autre, les défenseurs du poststructuralisme soutiennent que la disjonction entre nature et culture est irrémédiable. Une voie mitoyenne avancée par Lawrence Buell suscite l’adhésion depuis le milieu des années 2000, entre la reconnaissance des catégories culturellement construites, qui orientent notre rapport à l’environnement, et l’acceptation d’une certaine capacité de la littérature à référer au monde. Mais cette posture de compromis, qui mise sur un principe dialectique vague et indéterminé, ne permet pas de constituer un modèle théorique solide capable de conférer à l’écocritique une compétence particulière et distincte pour aborder la littérature. L’écocritique doit désormais engager un réel dialogue entre écologie et théorie littéraire pour dépasser les apories de ses modèles représentationnels. Cet article examine les solutions théoriques qu’offre l’écosémiotique à l’impasse actuelle en écocritique. En s’appuyant sur la conception du signe de Charles S. Peirce et la théorie de l’Umwelt de Jakob von Uexküll, l’écosémiotique met en valeur le rapport de continuité qui existe entre la culture et la nature. Il est suggéré de reprendre à l’écosémiotique ses bases théoriques pour fonder un modèle représentationnel continuiste en écocritique. |
format |
article |
author |
Gabriel Vignola |
author_facet |
Gabriel Vignola |
author_sort |
Gabriel Vignola |
title |
Écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature |
title_short |
Écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature |
title_full |
Écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature |
title_fullStr |
Écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature |
title_full_unstemmed |
Écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature |
title_sort |
écocritique, écosémiotique et représentation du monde en littérature |
publisher |
Érudit |
publishDate |
2017 |
url |
https://doaj.org/article/c4a65cf55629484995b790362aa1019c |
work_keys_str_mv |
AT gabrielvignola ecocritiqueecosemiotiqueetrepresentationdumondeenlitterature |
_version_ |
1718402067925565440 |