Du bon usage des « pères fondateurs » : Jacques Chirac, un « père fondateur » oublié de la francophonie politique ?

Depuis la fin des années 1990, la francophonie institutionnelle a connu un tournant majeur. Elle a élargi ses missions au champ politique et est devenue une grande organisation multilatérale. Ce tournant doit beaucoup à la volonté d’un homme qui a œuvré et parfois bousculé ses pairs francop...

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Autor principal: Frédéric Turpin
Formato: article
Lenguaje:FR
Publicado: Université Jean Moulin - Lyon 3 2019
Materias:
P
Acceso en línea:https://doaj.org/article/ca8f2e78f0c54cc695e1d156fa6303c3
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Sumario:Depuis la fin des années 1990, la francophonie institutionnelle a connu un tournant majeur. Elle a élargi ses missions au champ politique et est devenue une grande organisation multilatérale. Ce tournant doit beaucoup à la volonté d’un homme qui a œuvré et parfois bousculé ses pairs francophones pour bâtir l’OIF : Jacques Chirac. Si Léopold Sédar Senghor ou encore Hamani Diori sont présentés comme les « pères fondateurs » de la Francophonie (ACCT), l’action fondatrice de Jacques Chirac est peu ou pas reconnue. Pourquoi un tel paradoxe ? Qu’est-ce que cela révèle sur la place et les représentations de la France au sein de la Francophonie ?