Idées suicidaires au Canada pendant la pandémie de COVID-19

IntroductionDe nombreux Canadiens font état d’une détérioration de leur santé mentale depuis le début de la pandémie de COVID-19 et des inquiétudes ont été exprimées quant à une possible augmentation du nombre de suicides. Cette étude porte sur les répercussions potentielles de la...

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Autores principales: Li Liu, Colin A. Capaldi, Raelyne L. Dopko
Formato: article
Lenguaje:EN
FR
Publicado: Agence de la santé publique du Canada 2021
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Acceso en línea:https://doaj.org/article/d46433ce443f41ba9d03efd3f77064cd
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Sumario:IntroductionDe nombreux Canadiens font état d’une détérioration de leur santé mentale depuis le début de la pandémie de COVID-19 et des inquiétudes ont été exprimées quant à une possible augmentation du nombre de suicides. Cette étude porte sur les répercussions potentielles de la pandémie sur les idées suicidaires des adultes. MéthodologieNous avons comparé les idées suicidaires autodéclarées en 2020 par rapport à celles autodéclarées en 2019 en analysant les données de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (du 11 septembre au 4 décembre 2020) et de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2019. Nous avons effectué une régression logistique pour caractériser les populations à risque plus élevé d’idées suicidaires pendant la pandémie. RésultatsLe pourcentage d’adultes ayant fait état d’idées suicidaires depuis le début de la pandémie (2,44 %) n’est pas significativement différent du pourcentage d’adultes ayant fait état d’idées suicidaires dans les douze derniers mois en 2019 (2,73 %). De façon générale, il n’y avait pas non plus de différences significatives dans la prévalence d’idées suicidaires récentes en 2020 par rapport à 2019 dans les nombreux groupes sociodémographiques que nous avons examinés. Les facteurs de risque liés à la déclaration d’idées suicidaires pendant la pandémie étaient le fait d’être âgé de moins de 65 ans; d’être né au Canada; d’être un travailleur de première ligne; d’avoir déclaré une perte de revenu ou d’emploi en lien avec la pandémie; d’avoir fait état d’un sentiment de solitude ou d’isolement en lien avec la pandémie; de vivre ou d’avoir vécu une situation extrêmement stressante ou traumatisante au cours de sa vie et enfin d’avoir un revenu familial et un niveau d’études inférieurs. ConclusionDans le cadre de notre recherche, nous n’avons généralement pas observé de preuve de changements dans les idées suicidaires en raison de la pandémie. Une surveillance continue du suicide et des facteurs de risque et de protection est nécessaire pour soutenir les efforts de prévention du suicide.