La critique de la valeur à l’ère du sémiocapitalisme
Dans cet article, j’analyse la perspective sémiotique empruntée par les théoriciens du sémiocapitalisme pour comprendre les transformations du capitalisme moderne, mais aussi ses limites actuelles liées à l’absence d’une critique dialectique des formes de médiation sociale au fondement du capitalism...
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2016
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oai:doaj.org-article:d5194dc9f34b4bf7bd931ecea55f0ab32021-12-02T02:22:59ZLa critique de la valeur à l’ère du sémiocapitalisme1929-090Xhttps://doaj.org/article/d5194dc9f34b4bf7bd931ecea55f0ab32016-03-01T00:00:00Zhttp://revuecygnenoir.org/numero/article/critique-valeur-semiocapitalismehttps://doaj.org/toc/1929-090XDans cet article, j’analyse la perspective sémiotique empruntée par les théoriciens du sémiocapitalisme pour comprendre les transformations du capitalisme moderne, mais aussi ses limites actuelles liées à l’absence d’une critique dialectique des formes de médiation sociale au fondement du capitalisme. Je commencerai par une présentation des travaux de Félix Guattari et de l’influence de ses travaux chez des auteurs comme Franco Berardi, Maurizio Lazzarato ou encore Gary Genosko. Le sémiocapitalisme, terme que l’on doit principalement à Franco Berardi, permet de questionner la dimension sémiotique du système capitaliste à l’ère de l’informatique planétaire et les modes de subjectivation qui lui correspondent. Si un tel axe de recherche me semble pertinent pour mesurer l’influence du sémiocapitalisme sur l’individu, il se limite toutefois à une simple dénonciation de ses effets, quitte à préconiser des formes de résistance et de nouveaux modes de subjectivation dont on ne comprend plus trop les fondements. Pour contourner cette impasse, je propose de présenter le courant dit de la « critique de la valeur », qui propose une relecture de Karl Marx et problématise les catégories abstraites propres au système capitaliste telles que le travail, la marchandise et la valeur. En conclusion, je proposerai de réévaluer la posture actuelle défendue par les tenants du sémiocapitalisme en vue d’un dialogue possible avec les analyses portées par la critique de la valeur. Fabien RichertÉruditarticleValeurKarl Marxsémiotiquesémiocapitalismecapitalismecritique de la valeurlibertéPhilosophy (General)B1-5802Social sciences (General)H1-99FRCygne Noir, Iss 4 (2016) |
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Dans cet article, j’analyse la perspective sémiotique empruntée par les théoriciens du sémiocapitalisme pour comprendre les transformations du capitalisme moderne, mais aussi ses limites actuelles liées à l’absence d’une critique dialectique des formes de médiation sociale au fondement du capitalisme. Je commencerai par une présentation des travaux de Félix Guattari et de l’influence de ses travaux chez des auteurs comme Franco Berardi, Maurizio Lazzarato ou encore Gary Genosko. Le sémiocapitalisme, terme que l’on doit principalement à Franco Berardi, permet de questionner la dimension sémiotique du système capitaliste à l’ère de l’informatique planétaire et les modes de subjectivation qui lui correspondent. Si un tel axe de recherche me semble pertinent pour mesurer l’influence du sémiocapitalisme sur l’individu, il se limite toutefois à une simple dénonciation de ses effets, quitte à préconiser des formes de résistance et de nouveaux modes de subjectivation dont on ne comprend plus trop les fondements. Pour contourner cette impasse, je propose de présenter le courant dit de la « critique de la valeur », qui propose une relecture de Karl Marx et problématise les catégories abstraites propres au système capitaliste telles que le travail, la marchandise et la valeur. En conclusion, je proposerai de réévaluer la posture actuelle défendue par les tenants du sémiocapitalisme en vue d’un dialogue possible avec les analyses portées par la critique de la valeur.
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