S’exprimer dans la plume de l’Autre
La littérature maghrébine a toujours suscité des débats houleux quant au choix de la langue en tant que moyen de s’exprimer et d’écrire. Nombreux sont les écrivains et intellectuels qui se sont intéressés à la problématique de l’éthique relationnelle posée par les auteurs ayant choisi de quitter l’e...
Guardado en:
Autor principal: | |
---|---|
Formato: | article |
Lenguaje: | EN FR |
Publicado: |
Association des Professeur-e-s de Français des Universités et Collèges Canadiens (APFUCC)
2021
|
Materias: | |
Acceso en línea: | https://doaj.org/article/d751b73d453b495bb0b61434771f66a2 |
Etiquetas: |
Agregar Etiqueta
Sin Etiquetas, Sea el primero en etiquetar este registro!
|
Sumario: | La littérature maghrébine a toujours suscité des débats houleux quant au choix de la langue en tant que moyen de s’exprimer et d’écrire. Nombreux sont les écrivains et intellectuels qui se sont intéressés à la problématique de l’éthique relationnelle posée par les auteurs ayant choisi de quitter l’exil imposé par le colon en utilisant la langue française comme outil de rédaction. Conservant sa plume particulière, sa liberté de ton, sa propre expression, en dépit de la critique virulente des conservateurs, Driss Chraïbi parvient, grâce à cette langue, non seulement à vitupérer les travers de la colonisation, les aberrations du système marocain, mais, au-delà, à créer des ponts culturels, des connexions linguistiques et des échanges interreligieux entre le Maroc et la France. Dépassant la sphère de la crise identitaire, la langue du colonisateur a permis à l’écrivain de cultiver l’hétérogène, la différence, l’interculturel et la tolérance. |
---|