De la rééducation des chômeurs des années trente au Revenu de Solidarité Active: la récidive d’une même politique d’exploitation de la précarité
La fin du xxe siècle a été marquée par un retour en force de logiques de précarité durable et de flexibilisation au sein du monde du travail. Celles-ci apparaissent, nous dit-on, comme des contreparties nécessaires à la lutte contre le chômage et l’État y prend sa part. C’est en ce sens que le Reven...
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
Publicado: |
Association Paul Langevin
2009
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/db222763e5534cf4b8c958047c1ff170 |
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Sumario: | La fin du xxe siècle a été marquée par un retour en force de logiques de précarité durable et de flexibilisation au sein du monde du travail. Celles-ci apparaissent, nous dit-on, comme des contreparties nécessaires à la lutte contre le chômage et l’État y prend sa part. C’est en ce sens que le Revenu minimum de solidarité active peut être rapproché d’un décret-loi de 1935 sur la «rééducation professionnelle des chômeurs». Il introduit cependant l’innovation historique de la durabilité. |
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