Du fétichisme des sémiomarchandises « parlantes » à l’asservissement machinique : le cas des assistants personnels intelligents
Cet article propose une analyse critique d’une version particulière de l’intelligence artificielle, à savoir les « assistants personnels intelligents ». L’argumentaire s’inscrit dans les travaux récents portant sur le sémiocapitalisme dont la perspective propose des clés de lecture, inspirées notamm...
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
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Érudit
2019
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/df98519884704a8bb50be81bc123d907 |
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Sumario: | Cet article propose une analyse critique d’une version particulière de l’intelligence artificielle, à savoir les « assistants personnels intelligents ». L’argumentaire s’inscrit dans les travaux récents portant sur le sémiocapitalisme dont la perspective propose des clés de lecture, inspirées notamment par les écrits de Félix Guattari et de Gilles Deleuze, pour aborder les modes de subjectivation dans le capitalisme tardif dominé par les technologies de l’information et de la communication. Les assistants intelligents seront questionnés du point de vue du régime de vérité et des relations singulières qu’ils instaurent avec leurs propriétaires invités à participer avec enthousiasme à l’idéologie consumériste ambiante. Les assistants intelligents seront notamment thématisés comme des sémiomarchandises capables de suggérer des objets, services et expériences sur la base d’un historique « dividuel », du travail aliéné et invisibilisé d’une masse croissante d’info-travailleurs ou plus largement d’un asservissement machinique. |
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