Pouvoir colonial et conflictualité ouvrière. L’exemple du logement ouvrier à Bombay (1890-1920)
Dans la lignée de la démarche des subalternistes, cet article vise à montrer que l’état colonial en Inde n’a pas seulement été ébranlé par les revendications des élites du parti du Congrès, mais que les mouvements populaires le forcèrent aussi à de constants ajustements pour maintenir sa domination....
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
Publicado: |
Association Paul Langevin
2010
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/e5d30ca9beab496c8fd6e9730b251ea8 |
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Sumario: | Dans la lignée de la démarche des subalternistes, cet article vise à montrer que l’état colonial en Inde n’a pas seulement été ébranlé par les revendications des élites du parti du Congrès, mais que les mouvements populaires le forcèrent aussi à de constants ajustements pour maintenir sa domination. à partir de la fin du XIXe siècle. À Bombay, les fortes mobilisations des travailleurs de la ville poussent les Britanniques à mettre en place un traitement politique de l’agitation ouvrière, par le biais de programmes de construction de logements. Ces concessions contribuent cependant à faire émerger de nouveaux terrains de conflictualité entre les autorités coloniales et les classes populaires de la ville qui ne tardent pas à les considérer comme des acquis à défendre ou à renforcer. L’analyse des mouvements relatifs à la sphère quotidienne apparaît ainsi comme aussi importante que celle portant sur les conflits du travail pour comprendre le processus de politisation des travailleurs et l’émergence de formes de mobilisation collectives. |
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