Montesquieu et le « doux commerce » : un paradigme du libéralisme
Le « doux commerce » décrit par Montesquieu n’a rien d’une doctrine. Tout au plus s’agit-il d’un mécanisme social qui ne dit rien de la qualité morale de ceux qui commercent. Catherine Larrère reprend le fil tissé par Montesquieu pour repenser la généalogie de son paradigme libéral. Il n’y a pas de...
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
Publicado: |
Association Paul Langevin
2014
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/e5e62576a0c440ed959883f1e8bb62b1 |
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Sumario: | Le « doux commerce » décrit par Montesquieu n’a rien d’une doctrine. Tout au plus s’agit-il d’un mécanisme social qui ne dit rien de la qualité morale de ceux qui commercent. Catherine Larrère reprend le fil tissé par Montesquieu pour repenser la généalogie de son paradigme libéral. Il n’y a pas de volonté, chez Montesquieu, de proposer des lois universelles ; mais plutôt de comprendre des logiques locales, des règles spécifiques. Il s’ensuit que le libéralisme de Montesquieu ne fait pas appel à une anthropologie réductrice et qu’il est d’abord un positionnement politique (bien plus qu’économique) dégagé d’un gouvernement par la peur. |
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