Les quitanderas : du plagiat à la transposition créative. Analyse de la trajectoire d'un objet culturel
Entre 1920 et 1930, Pedro Figari (Montevideo, 1861-1938) a peint quatre tableaux intitulés Quintanderas. La scène est toujours la même : au milieu de charrettes, des femmes, qui ont une attitude festive, reçoivent des gauchos, dansent et jouent de la guitare. Dans les années au cours desquelles appa...
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Formato: | article |
Lenguaje: | EN FR PT |
Publicado: |
Centre de Recherches sur les Mondes Américains
2014
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/ec781c9da5e542eeb05c8189c7771ede |
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Sumario: | Entre 1920 et 1930, Pedro Figari (Montevideo, 1861-1938) a peint quatre tableaux intitulés Quintanderas. La scène est toujours la même : au milieu de charrettes, des femmes, qui ont une attitude festive, reçoivent des gauchos, dansent et jouent de la guitare. Dans les années au cours desquelles apparaissent ces peintures, éclate à Paris, où Figari résidait alors, une polémique entre l’écrivain uruguayen Enrique Amorim et Adolphe de Falgairolle. Elle a pour objet une nouvelle, qui traite des « quitanderas », sur le point d’être adaptée au théâtre pour y être présentée sur une scène parisienne. Nous interrogeant sur le sens de ce terme, d’origine africaine (plus précisément, du kimbundu) et adopté par plusieurs langues (portugais, espagnol, français), on reviendra sur la modalité de travail d’un peintre qui, comme disait de lui le poète argentin Oliverio Girondo, « fouillait dans sa mémoire » (se escarba la memoria). |
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