Le pouvoir en un mot : les militaires brésiliens et la « révolution » du 31 mars 1964

Le Brésil a connu, comme le Chili, l’Argentine ou l’Uruguay, une dictature militaire dans les années 1960 à 1980. Elle débute par le coup d’État du 31 mars 1964, à qui les militaires ont donné l’appellation de « révolution ». Quel crédit peut-on accorder à l’emploi de ce vocable, récurrent dans l’hi...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Maud Chirio
Formato: article
Lenguaje:EN
FR
PT
Publicado: Centre de Recherches sur les Mondes Américains 2007
Materias:
Acceso en línea:https://doaj.org/article/f02c62fb74204032b3d7aee1b37f7ba1
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Sumario:Le Brésil a connu, comme le Chili, l’Argentine ou l’Uruguay, une dictature militaire dans les années 1960 à 1980. Elle débute par le coup d’État du 31 mars 1964, à qui les militaires ont donné l’appellation de « révolution ». Quel crédit peut-on accorder à l’emploi de ce vocable, récurrent dans l’histoire de l’Amérique Latine ? S’agit-il d’une simple stratégie de légitimation du régime militaire ? L’hypothèse développée dans cet article est que les militaires brésiliens ont l’ambition d’une véritable « révolution politique » contre la démocratie représentative et la classe politique. Le projet « révolutionnaire » et la manière dont les groupes d’officiers le revendiquent et s’y identifient peut constituer une grille de lecture nouvelle et pertinente des dynamiques politiques de la dictature.