Académies et encyclopédies : l’exemple méconnu d’une académie des sciences à Lyon (1736-1758)

On sait que l’Encyclopédie a été liée à l’Académie des sciences de Paris et à quelques autres, notamment à celle de Montpellier. On connaît moins les liens avec celles de Lyon. Or, il a existé à Lyon une académie des sciences, entre 1736 et 1758, sous le nom de « Société des conférences » de l’Acadé...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Pierre Crépel
Formato: article
Lenguaje:FR
Publicado: Association Paul Langevin 2017
Materias:
D
Acceso en línea:https://doaj.org/article/f08334b329eb4651bb12060a6e4da52f
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Sumario:On sait que l’Encyclopédie a été liée à l’Académie des sciences de Paris et à quelques autres, notamment à celle de Montpellier. On connaît moins les liens avec celles de Lyon. Or, il a existé à Lyon une académie des sciences, entre 1736 et 1758, sous le nom de « Société des conférences » de l’Académie des beaux-arts, puis sous le nom de « Société royale » à partir de 1748. Cette compagnie a fusionné en 1758 avec une académie littéraire, baptisée à moitié par antiphrase « Académie des sciences et belles-lettres ». Nous donnerons d’abord un aperçu des travaux de cette académie des beaux-arts : mathématiques, astronomie, physique, chimie, pharmacie, médecine, chirurgie, histoire naturelle, architecture, peinture, machines. Nous présenterons les soixante académiciens titulaires (lyonnais) et les cinquante-trois associés (résidant ailleurs). Nous insisterons ensuite sur les liens que cette compagnie a entretenus avec l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, mais aussi avec les jésuites et leur célèbre revue active dans les sciences, les Mémoires de Trévoux.