Les communautés utopiques sont-elles toujours condamnées à disparaître ?

Des milliers de personnes tentent l’aventure communautaire et le mouvement s’amplifie au cours du xixe siècle. Ces utopies concrètes, intentionnelles et/ou expérimentales, appelées colonies, milieux libres ou phalanstères, essaiment dans le monde entier, mais l’Amérique latine est un domaine particu...

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Autor principal: Michel Antony
Formato: article
Lenguaje:FR
Publicado: Association Paul Langevin 2016
Materias:
D
Acceso en línea:https://doaj.org/article/f6e70ba21239450296f68181718215b3
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Sumario:Des milliers de personnes tentent l’aventure communautaire et le mouvement s’amplifie au cours du xixe siècle. Ces utopies concrètes, intentionnelles et/ou expérimentales, appelées colonies, milieux libres ou phalanstères, essaiment dans le monde entier, mais l’Amérique latine est un domaine particulièrement touché, autant pour des raisons réelles que mythifiées. La nécessité, mais aussi l’enthousiasme et la force de l’idéal, sont les grandes raisons qui amènent les gens à traverser l’Atlantique ou à circuler à travers tout le continent américain. La réalité est souvent âpre et les rapports humains conflictuels. L’harmonie rêvée laisse la place à la désillusion et aux antagonismes. La plupart des communautés ont une durée de vie courte et l’échec global semble patent. Les causes sont multiples et montrent que le milieu utopique n’arrive pas vraiment à s’émanciper de l’autoritarisme et du capitalisme qu’ils essaient pourtant de contrer. Mais le phénomène renaît constamment, sous des formes variées, surtout depuis le début du xxie siècle, alors que certaines communautés anciennes sortent du lot commun et réussissent à perdurer ou à changer de forme.