Lien social entre forces de maintien de la paix et populations civiles : cas de la MINUSMA au Mali
Depuis 1956, date à laquelle l’ONU a créé la première Opération de Maintien de la Paix (OMP), la Force d’Urgence des Nations Unies (FUNU) pour gérer la crise de Suez, jusqu’en 2014 avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA)...
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Université Jean Moulin - Lyon 3
2019
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oai:doaj.org-article:f7fa6cfe874a4a20a6b12a1638fad7cb2021-11-29T08:59:42ZLien social entre forces de maintien de la paix et populations civiles : cas de la MINUSMA au Mali2556-194410.35562/rif.1001https://doaj.org/article/f7fa6cfe874a4a20a6b12a1638fad7cb2019-12-01T00:00:00Zhttps://publications-prairial.fr/rif/index.php?id=1001https://doaj.org/toc/2556-1944 Depuis 1956, date à laquelle l’ONU a créé la première Opération de Maintien de la Paix (OMP), la Force d’Urgence des Nations Unies (FUNU) pour gérer la crise de Suez, jusqu’en 2014 avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), toutes ces missions n’ont qu’un seul objectif : mettre fin à une crise (conflit, guerre, crise socio-politique, etc.). Mais toutes les publications faites sur ces OMP font référence à des questions classiques (surveiller un cessez-le-feu, protéger la population, construire l’appareil administratif ou judiciaire de l’État, moyen humain et technique, etc.). On aboutit toujours à un résultat négatif : l’échec de la mission. D’où l’idée de développer une nouvelle approche théorique, à savoir le maintien de la paix par le renforcement du « lien social » avec la population. Il s’agit, entre autre, de la maîtrise de la langue du pays d’intervention, de l’aide humanitaire aux victimes, de la protection du patrimoine culturel, de la contribution au développement économique du pays, de la participation au dialogue intercommunautaire, de la participation aux activités sportives et culturelles, du soutien sanitaire, etc. Autant de facteurs qui sont des sources de paix, mais absents dans les études universitaires, ou dans le jargon analytique des chercheurs et spécialistes des questions liées au maintien de la paix et de la sécurité.Jabir TouréUniversité Jean Moulin - Lyon 3articleLanguage and LiteraturePFRRevue Internationale des Francophonies, Iss 6 (2019) |
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Language and Literature P Jabir Touré Lien social entre forces de maintien de la paix et populations civiles : cas de la MINUSMA au Mali |
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Depuis 1956, date à laquelle l’ONU a créé la première Opération de Maintien de la Paix (OMP), la Force d’Urgence des Nations Unies (FUNU) pour gérer la crise de Suez, jusqu’en 2014 avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), toutes ces missions n’ont qu’un seul objectif : mettre fin à une crise (conflit, guerre, crise socio-politique, etc.). Mais toutes les publications faites sur ces OMP font référence à des questions classiques (surveiller un cessez-le-feu, protéger la population, construire l’appareil administratif ou judiciaire de l’État, moyen humain et technique, etc.). On aboutit toujours à un résultat négatif : l’échec de la mission. D’où l’idée de développer une nouvelle approche théorique, à savoir le maintien de la paix par le renforcement du « lien social » avec la population. Il s’agit, entre autre, de la maîtrise de la langue du pays d’intervention, de l’aide humanitaire aux victimes, de la protection du patrimoine culturel, de la contribution au développement économique du pays, de la participation au dialogue intercommunautaire, de la participation aux activités sportives et culturelles, du soutien sanitaire, etc. Autant de facteurs qui sont des sources de paix, mais absents dans les études universitaires, ou dans le jargon analytique des chercheurs et spécialistes des questions liées au maintien de la paix et de la sécurité. |
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