La gauche productiviste, c’est le stalinisme
La construction d’un projet écosocialiste plonge ses racines dans l’histoire du mouvement populaire et notamment communiste. Non seulement des gauches antiproductivistes ont toujours côtoyé des gauches productivistes, mais les auteurs comme les expériences sont souvent partagés entre ces deux postur...
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Formato: | article |
Lenguaje: | FR |
Publicado: |
Association Paul Langevin
2016
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Acceso en línea: | https://doaj.org/article/f9ad094c44a0427f97025fda08cf1e76 |
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Sumario: | La construction d’un projet écosocialiste plonge ses racines dans l’histoire du mouvement populaire et notamment communiste. Non seulement des gauches antiproductivistes ont toujours côtoyé des gauches productivistes, mais les auteurs comme les expériences sont souvent partagés entre ces deux postures nativement de gauche. Le productivisme n’est pas une maladie infantile du communisme. Faire retour sur la jeune Russie des soviets est donc une façon de redécouvrir cet autre socialisme qui aurait pu être possible. Le conflit entre productivisme et antiproductivisme s’exprime sur de nombreux fronts, comme la question des nouveaux modes de vie et de l’homme neuf, de l’organisation de l’économie et du travail, de l’urbanisme et de l’architecture, de l’art et de la pédagogie, de la sexualité et de la libération des femmes, etc.
Nous découvrons alors la relation forte entre productivisme et conception autoritaire de la révolution et du mouvement historique révolutionnaire. |
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