Derrida et le langage ordinaire de Raoul Moati

Il y a quelque chose de fascinant – de désespérant – dans l’immense dialogue de sourds qui dure entre les deux traditions philosophiques fratricides que sont la philosophie analytique et la philosophie continentale. Les philosophes ne sont-ils pas, après tout, réputés raisonnables? Comment expliquer...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteur principal: Maxime Plante
Format: article
Langue:FR
Publié: Érudit 2016
Sujets:
Accès en ligne:https://doaj.org/article/2930d824cfa44a919b71d4c2bdf6fd08
Tags: Ajouter un tag
Pas de tags, Soyez le premier à ajouter un tag!
Description
Résumé:Il y a quelque chose de fascinant – de désespérant – dans l’immense dialogue de sourds qui dure entre les deux traditions philosophiques fratricides que sont la philosophie analytique et la philosophie continentale. Les philosophes ne sont-ils pas, après tout, réputés raisonnables? Comment expliquer alors que tant de préjugés continuent aujourd’hui d’empoisonner le dialogue jusqu’à le rendre aussi improbable que stérile? Nous serions tentés de voir dans le travail engagé par Raoul Moati dans son Derrida et le langage ordinaire, paru en 2014 sur la base d’une thèse soutenue en 2010, un pas courageux vers l’assainissement d’un débat philosophique certes vicié, mais non sans promesse.