Des mystères de l’Art de la mémoire aux mystères de la sémiotique
En révélant l’histoire de l’Ars memorativa, Frances A. Yates montrait que les principes de cet art mnésique, dont les métamorphoses s’étalent sur plus de deux mille ans, ont été assimilés par les sciences modernes. Inventé au Ve siècle avant J.-C., puis transformé en doctrine au Moyen Âge, l’Art de...
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Format: | article |
Langue: | FR |
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Érudit
2015
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Accès en ligne: | https://doaj.org/article/a41a457439c644b8a31c3c9acaf15d2d |
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Résumé: | En révélant l’histoire de l’Ars memorativa, Frances A. Yates montrait que les principes de cet art mnésique, dont les métamorphoses s’étalent sur plus de deux mille ans, ont été assimilés par les sciences modernes. Inventé au Ve siècle avant J.-C., puis transformé en doctrine au Moyen Âge, l’Art de la mémoire se propage chez les penseurs occultes de la Renaissance et lègue aux siècles suivants un ensemble de grands préceptes desquels des auteurs comme Francis Bacon, René Descartes et Gottfried W. Leibniz se sont emparés. Cet article propose de comprendre comment les secrets entourant l’Art de la mémoire, en particulier l’Art mystique de Raymond Lulle, ont pu influencer la formalisation de la sémiotique de Charles S. Peirce. La sémiotique, dans sa dimension épistémologique, semble être l’héritière d’une longue transformation occulte de l’Art de la mémoire. |
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